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Contemplant la nature des collines

Les collines dérangées par des pensées profondes
Restent langoureuses au milieu d’un léger brouillard,
Peut-être nostalgiques des jours passés.
Parfois elles gémissent avec de longs, longs vents.
 
Comme des larmes qui coulent des instants de légère tristesse
Des perles bleues, bleues de rosée scintillent sur chaque feuille.
Déversant leur peine et bannissant le brouillard,
Les collines me considèrent dans leur sage repos.
 
Au moindre balancement de la cime des arbres
Les larmes du ciel coulent des branches trempées.
Comme de petits diamants lacent l’air avec l’humidité,
Les couleurs sont ravivées par le pinceau doré du soleil.
 
Les fils de la pluie entrelacés des rayons du soleil
Forment d’habiles mailles sur les robes émeraude.
Ces ornements éclatants de fleurs dans les ourlets
Renforcent la majestueuse beauté des collines.
 
En affectant des oiseaux de quatre-vingts langues à chaque branche,
Les collines dirigent un forum musical des emplumés.
Chaque ton majestueux est en accord avec les autres,
Chaque pierre et chaque brin d’herbe sont parts de la toile parfaite.
 
Ecoutant la voix adorable de mon cher fils,
Les collines l’enregistrent dans la profondeur de leurs roches grenat.
Avec pour cordes les chants sonores des oiseaux,
La lyre grandiose de Khangai chante la joie des collines.
 
Contemplant une seule feuille jaune fanée,
Qui pourrait raconter une histoire vieille de tant et tant d’années,
Qui s’efforcerait de comprendre les pensées profondes des collines
A un instant de ce monde ancien.
 
Dans la foule bleu-vert des herbes bien connues,
Une fleur toute fraîche est née !
N’est-ce pas une œuvre d’art longtemps murie par les collines
Qui aujourd’hui a trouvé sa forme pour jaillir à la vie ?
 
Traduit de l’anglais par Imre P Zsoldos
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