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Ainsi va le monde

Au chant matinal des alouettes, chacun va sur son cheval,
Rentre le soir avec la pie bavarde, attache l’étalon au poteau
On tanne des peaux, on coupe les arbres, on forge des épées depuis mille ans,
La chandelle s’éteint et se rallume et la génération suivante répète l’histoire.
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Le ciel humain

Pour celle qui s’accroupit
Le ciel est aussi petit qu’un panier de bouses séchées
Pour celle qui chante
Il est infini.

2002
Trans par Patrick Fishman

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Mon secret

Aujourd’hui, je suis illisible énigmeet mots croisés,
Un iceberg dont la plus grande partie est immergée dans l’océan.
Mes idées sont cachées au plus profond de mon cœur.
Elles sont dissimulées par le symbole de mon pays qui inspire mon humeur.
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Contemplant la nature des collines

Les collines dérangées par des pensées profondes
Restent langoureuses au milieu d’un léger brouillard,
Peut-être nostalgiques des jours passés.
Parfois elles gémissent avec de longs, longs vents.
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Illumination infinie

J’aime me réjouir quand, à l’aube, blatèreun jeune chameau blanc et bavard.
J’aime briller quand, au milieu des nuages, surgit l’éclat éphémère de la lune.
J’aime m’embraser, quand naît un enfant tardif, dans la rougeur du vent d’automne.
J’aime frissonneren écoutant des strophes harmonieuses de Maître Yavuukhulan.
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Chaque instant de la lumière

Je m’allume au coin intérieur de mon âme, tel une chandelle
Je bleuis au loin, légendaire, en ma steppe de l’est,
 
Je me plonge dans la lueur blanche de la lune, de belle porcelaine,
Je m’y repose sur les sables du fond du lac Ganga.
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L’heure du cheval

Le chevalier trotte
Un mirage aussi
Et des montagnes bleues 
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Esprit tournoyant

Les nuages bas du dernier mois de l’automne flottent autour de mon chapeau.
Les verres tintent tristement depuis le local des fêtards
Dans leurs tourbillons, les tornades agrippent les feuilles.
Et me lient aux  brises qui m’emporteront vers le ciel.
 
Les nuages bas du dernier mois de l’automne flottent autour de mon chapeau.
Les verres tintent tristement depuis le local des fêtards
Dans leurs tourbillons, les tornades agrippent les feuilles.
Et me lient aux  brises qui m’emporteront vers le ciel.

Traduit de l’anglais par Imre P Zsoldos
 
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Paradis et les hirondelles dorées


Le château du ciel s’embrasait dans un léger mirage de la steppe bleue.
Mes pauvres seigneurs sont éternellement coincés au paradis.
Suspendus sur le bord de la steppe éloignée, là où les hirondelles dorées
Me reçoivent, là où mon père devrait être.
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